Otaku Blue : Tokyo underground
Otaku Blue : Tokyo underground
Auteur / Illustrateur : Richard Marazano, Malo Kerfriden
Editeur : Dargaud
ISBN : 978-2-205-06636-4
Nb. de pages : 56 pages
Tome 1. Série en 3 tomes
Résumé :
Asami, étudiante en sociologie, a pour sujet de recherche les otaku, ces fans collectionneurs monomaniaques. Elle doit les faire parler de leur passion, les " décortiquer ". Au cours de son travail, Asami rencontre par Internet un otaku très particulier qui va la passionner. Il semble réunir tous les traits qu'elle a pu observer de façon isolée chez les autres sujets ; une sorte d'otaku ultime. Ce collectionneur très spécial va entraîner notre héroïne dans une histoire sombre et terriblement éprouvante
Mon avis :
Deux histoires parallèles cohabitent dans ce tome. On fait d’abord la connaissance d’Asami, une jeune tokyoïte qui prépare une thèse sur les otaku, ces japonais passionnés de manga et d’animé. Par le biais de ses rencontres, elle attire l’attention d’un otaku très spécial, considéré comme une légende dans le milieu. Au même moment, deux policiers, Keibu et Ryohei, essaient de résoudre une affaire de meurtre assez sordide. En effet, le tueur prélève sur ces victimes, uniquement des jeunes filles, des parties du corps différentes à chaque fois.
Je n’ai pas été trop sensible au charme de cette bande-dessinée. Le thriller est assez classique et dès le début, on se doute que les deux histoires vont finir par ce rejoindre. L’intrigue est assez lente à se mettre en place et les rebondissements sont rares. J’ai deviné très rapidement l’identité tueur et le déroulement de l’intrigue, du moins dans ses grandes lignes.
Les personnages des policiers sont assez communs. On retrouve le duo habituel du vieux policier qui a perdu ses illusions et qui croit enseigner la vie à son coéquipier plus jeune. Le personnage d’Asami est un peu plus développé mais ses déboires sentimentaux n’apportent pas grand-chose à l’intrigue.
L’originalité de cette bande-dessinée est qu’elle aborde un aspect de la culture japonaise que l’on ne retrouve nulle part ailleurs, la culture otaku. . Mais là aussi, l’auteur ne fait qu’effleurer cette culture et j’ai été un peu déçu de ne rien apprendre de plus que ce que je savais déjà.
Les illustrations sont assez classiques. Par contre, j’ai trouvé que Malo Kerfiden rendait vraiment très bien l’atmosphère particulière que dégage la ville de Tokyo