Sous un rayon de soleil
Sous un rayon de soleil
Auteur : Tsukasa Hojo
Editeur : Ki-oon
ISBN : 978-2-35592-483-5
Nb. de pages : 180 pages
Tome 1
3 tomes
Résumé :
En apparence, Sara Nichikujo est une fillette absolument normale, qui suit un père fleuriste dans ses nombreux déménagements. Mais elle cache un double secret : non seulement elle a le pouvoir de communiquer avec les végétaux, mais en plus elle s’est arrêtée de grandir. Elle est donc contrainte de changer régulièrement d’école pour éviter d’éveiller les soupçons. Un grain de sable finit par se glisser dans cet engrenage bien huilé lorsqu’elle fait la rencontre du jeune Tatsuya Kitazaki.
Le garçon rend responsable de l’infirmité de sa sœur un arbre… qu’il a décidé d’abattre ! Tout l’humour et la poésie de Tsukasa Hôjô transparaissent dans cette fable en 3 tomes, tissée autour d’un thème tout simple, la nature, dont l’auteur s’empare à sa manière inimitable. Une nouvelle édition retraduite des trésors de Tsukasa Hôjô, ces histoires courtes où l’auteur du mythique City Hunter explore des thèmes plus personnels.
Des œuvres de cœur, sublimées par le style unique d’un des maîtres du manga !
Mon avis :
La quatrième de couverture résumant bien l’histoire, je ne ferai donc pas de résumé personnel cette fois-ci.
Je suis restée un peu sur ma faim avec ce manga. En effet, les histoires manquent de profondeurs et sont assez répétitives. En effet, elles suivent un schéma identique : un problème survient, Sara le résout en se « connectant » avec un arbre. Les intrigues sont courtes et ne nous apprennent rien à part que les végétaux éprouvent des sentiments, à l’instar des êtres-humains. L’intrigue évolue peu et à la fin du premier tome, on n’a pas vraiment avancé dans l’histoire.
La présentation des personnages est assez superficielle et, pour l’instant, on ne sait pas grand-chose sur eux.
Par contre, le graphisme est magnifique et m’a rappelé deux séries de manga que j’ai beaucoup aimé dans ma jeunesse : le père de Sara fait beaucoup au personnage de Mammuth dans City hunter et Sara elle-même est le portrait en miniature d’une des trois héroïnes de Cat’s Eyes (normal, me direz-vous, il s'agit du même dessinateur). Les traits des personnages sont fins et les décors sont soignés. Une certaines poésie se dégagent de ce manga.
Pour conclure, une série que je conseillerai plutôt à de jeunes lecteurs. Malgré un côté assez simpliste, ce manga est agréable à lire. A voir si le deuxième tome confirme cet avis ou si au contraire il me donne envie de continuer cette série.