Les cocottes : reines du Paris 1900

18 avril 2014

Auteur : Catherine Guigon
Editeur : Parigramme
ISBN : 978-2-84096-727-9
Nb. de pages : 190 pages

Résumé :

Sacrées reines de la Belle Epoque, Caroline Otero, Liane de Pougy, Cléo de Mérode, Emilienne d'Alençon, Mata Hari et d'autres oubliées font une entrée fracassante dans le demi-monde de la galanterie. Ces "cocottes" font chavirer les coeurs et tourner bien des têtes, de préférence couronnées. Belles, manipulatrices, vénales, cruelles au besoin, elles sont promptes à dilapider les fortunes que l'on dépose à leurs pieds, et à oublier leurs amants sitôt qu'ils sont ruinés.
Dans Paris, la capitale des plaisirs, les "grandes horizontales" sont aussi des vedettes du music-hall naissant. Elles amusent, séduisent, font l'actualité et alimentent les potins des gazettes mondaines au point d'imposer bientôt leur style et leurs goûts en Europe et jusqu'en Amérique. S'appuyant sur une iconographie riche et souvent inédite (photographies d'époque, tableaux, affiches), Catherine Guigon dresse un portrait vivant de ces aventurières libres d'esprit qui ont la rage de vivre chevillée au corps, le sourire enjôleur et la dent dure, à croquer des diamants !

Mon avis :

Ce très beau livre nous entraîne, à la suite des plus célèbres courtisanes de la fin du XIXème siècle / début XXème, à la découverte du Paris des plaisirs de la Belle Epoque.

L’ouvrage débute sur une présentation générale de cette période historique pour aborder plus en détail la vie des quatre demi-mondaines les plus connues : Emilienne d’Alençon, Cléo de Mérode, Liane de Pougy et la célèbre Mata-Hari. Le livre est découpé en chapitre thématique et chronologique : on découvre la vie des cocottes, du début de leur carrière à leur mort tout en découvrant l’époque et le milieu dans lequel elles évoluent. L’auteur nous propose ici une véritable plongée dans la vie nocturne de cette époque.

Très agréable à lire, ce livre met en avant les anecdotes et les rivalités des cocottes tout en respectant la vérité historique. Pour appuyer son propos, l’auteur n’hésite pas à citer ses nombreuses sources. L’auteur ne juge pas ces femmes et essaie de rester le plus neutre possible même si parfois on sent qu’il s’amuse de leurs futilités.

Les illustrations sont un vrai plus. L’auteur est allé fouiller dans les archives du dépôt légal pour trouver des affiches, photos, extrait de journaux d’époque, cartes postales…. On trouve également de très beaux tableaux illustrant l’ambiance de cette époque. J’ai particulièrement aimé les extraits de la revue : « Les reines de Paris chez elles », sorte de magazine people avant l’heure.

I love you Coup de coeur