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11 février 2013

Une vie de Pintade à Beyrouth

Une vie de Pintade à Beyrouth

 

vie_pintade_Beyrouth

 



Auteur : Muriel Rozelier
Editeur : Calmann-Lévy
Collection : Une vie de pintade
ISBN : 978-2-7021-4040-6
Nb. de pages : 415 pages

 

 

 



Résumé :

À Beyrouth, les pintades ont du vent dans les voiles, des talons à flanquer le vertige à l'aiguille du Midi, des griffes manucurées en toute saison. Ici, être belle est un devoir. Jonglant habilement entre toutes les influences culturelles, elles chérissent leurs mezzés autant que leurs smoothies. Et quand elles ont fini de se demander qui elles sont exactement (chiites ou maronites, de la montagne ou de la plaine, du Nord ou du Sud), elles se retrouvent sur la Corniche, sur le front de mer, pour voir autant que pour être vues. Émancipées et pleines de tabous, féminines et militantes, superficielles et courageuses, les habitantes de Beyrouth sont pétries de contradictions. Femmes soumises, les Libanaises ? Vous repasserez. Les Pintades du Levant vont vous ébouriffer les plumes. Et vous pourriez même décider d'en prendre de la graine (de boulgour). Une pintade n'est ni une poule ni une dinde, ni même une caille, et certainement pas une bécasse, mais le symbole de la femme d'aujourd'hui, sérieuse et frivole à la fois. Dans une ville sous tension qui risque de déraper à tout moment, être une pintade est une déclaration de guerre à la guerre.


Mon avis :


Malgré une chronique qui se veut légère, on sent que la vie des femmes à Beyrouth et au Liban en général n’est pas facile. Le regard de l’autre, famille, voisin et amis, est partout présent. Je pensais que les libanaises étaient superficielles car toujours préoccupées par leur apparence physique. J’ai découvert en lisant ce livre que la réalité était beaucoup plus complexe et que les libanaises subissaient une pression énorme. Tout d’abord, la pression de la famille sur les femmes est assez importante : une femme doit se marier et devenir mère. Problème : beaucoup de libanais homme ont émigrés et il s’agit d’une denrée rare. Ensuite, la pression de la communauté. Par exemple, une femme ne peut travailler que si elle claironne que c’est uniquement pour son plaisir ou sa vie sociale (sinon cela voudrait dire que leur mari est incapable de les faire vivre et sa virilité en prendrait un coup). Par conséquent, les augmentations de salaire ou les postes à responsabilités sont rares pour ces dernières. Enfin, la pression internationale et la peur partout présente d’une guerre, communautaire ou avec les pays voisins. Et ceci n’est qu’un aperçu.
Ce livre est dans l’ensemble très agréable à lire, sauf quand l’auteur tente d’expliquer l’histoire et la politique libanaise. J’avoue que je n’ai pas tout compris. Les « chroniques » de ce livre sont truffées d’anecdotes et on trouve de petits chapitres consacrés à la vie d’une libanaise. Une lecture détente et instructive à la fois.

 

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